🚧 Ce site est actuellement en cours de développement. La qualité des sources est faible. 🚧
Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise font l'objet d'une enquête pour soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, déclenchant une polémique sur les perquisitions mouvementées qui ont suivi.
En juillet 2018, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris concernant les conditions d’emploi des assistants des eurodéputés de La France Insoumise (LFI), dont Jean-Luc Mélenchon. Cette enquête fait suite à un signalement du Parlement européen.
Les enquêteurs cherchent à déterminer si des fonds européens destinés à rémunérer des assistants parlementaires ont été utilisés pour financer des emplois au service du parti politique en France, sans véritable lien avec le travail parlementaire européen.
Le 16 octobre 2018, des perquisitions sont menées au siège de La France Insoumise, au domicile de Jean-Luc Mélenchon et chez plusieurs de ses proches dans le cadre de cette enquête, ainsi que dans celle concernant les comptes de la campagne présidentielle de 2017.
Ces perquisitions donnent lieu à des incidents, Jean-Luc Mélenchon s’opposant physiquement aux forces de l’ordre et aux magistrats, ce qui conduit à sa condamnation ultérieure pour rébellion.
L’enquête vise notamment :
Le préjudice potentiel pour le Parlement européen n’a pas été publiquement chiffré, mais certaines sources évoquent plusieurs centaines de milliers d’euros.
Jean-Luc Mélenchon a toujours contesté ces accusations, qu’il qualifie de “persécution politique” et de “harcèlement judiciaire”. Il défend la légalité du travail effectué par ses assistants parlementaires et dénonce une instrumentalisation de la justice contre son mouvement.
Il argue également que les contrats de travail de ses assistants étaient conformes aux règles du Parlement européen et que leurs missions entraient dans le cadre de leurs fonctions.
L’enquête, confiée à trois juges d’instruction, est toujours en cours. Plusieurs personnes ont été mises en examen. La justice poursuit ses investigations pour déterminer s’il y a eu ou non détournement de fonds publics européens.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large d’enquêtes similaires visant plusieurs partis politiques français, dont le Rassemblement National (anciennement Front National) et le MoDem.
Le Monde rapporte la mise en examen de Jean-Luc Mélenchon dans l'enquête sur les assistants parlementaires européens.
Voir la sourceLe Monde rapporte la condamnation de Jean-Luc Mélenchon pour rébellion et provocation lors des perquisitions menées dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires.
Voir la sourceMediapart analyse les enjeux de l'enquête sur les assistants parlementaires européens de La France Insoumise.
Voir la sourceFrance Info fait le point sur l'enquête concernant les assistants parlementaires européens de La France Insoumise.
Voir la sourceLe Figaro rapporte que le Parlement européen réclame plus de 330 000 euros dans l'affaire des assistants parlementaires de La France Insoumise.
Voir la sourceCet article fait partie d'un projet open source et collaboratif. Vous pouvez aider à l'améliorer en modifiant son contenu et en y apportant vos idées et corrections. Consultez notre dépôt GitHub pour contribuer dès maintenant !