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Emmanuel Macron est accusé d'avoir conclu des contrats de lobbying avec des dirigeants étrangers alors qu'il était banquier chez Rothschild, soulevant des questions sur d'éventuels conflits d'intérêts.
En avril 2017, en pleine campagne présidentielle, des médias français révèlent qu’Emmanuel Macron, alors banquier d’affaires chez Rothschild & Co, aurait conclu des contrats de lobbying avec des dirigeants d’Amérique latine dans les années 2010-2012.
Ces contrats concerneraient notamment des négociations avec l’ancien président colombien Juan Manuel Santos et avec plusieurs dirigeants du Mexique et d’Argentine, dans le but de faciliter des acquisitions ou des investissements de groupes français dans ces pays.
Les accusations portent sur deux points principaux :
Conflit d’intérêts potentiel : Emmanuel Macron aurait continué à entretenir des relations privilégiées avec ces dirigeants après avoir quitté Rothschild pour rejoindre l’Élysée comme secrétaire général adjoint sous François Hollande, puis comme ministre de l’Économie.
Manque de transparence : Ces activités de lobbying n’auraient pas été clairement mentionnées lors de son entrée en politique, soulevant des questions sur la transparence de son parcours professionnel.
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a fermement démenti ces accusations, affirmant que son travail chez Rothschild se limitait à des opérations de fusions-acquisitions classiques, sans activité de lobbying auprès de dirigeants étrangers.
Ses défenseurs ont souligné que les missions de banque d’affaires impliquent naturellement des contacts avec des décideurs économiques et parfois politiques, sans que cela constitue du lobbying à proprement parler.
Malgré l’écho médiatique de ces accusations, aucune preuve formelle n’a été apportée concernant ces contrats de lobbying présumés. Les investigations journalistiques n’ont pas abouti à des documents concrets attestant de ces activités spécifiques.
Certains observateurs ont noté que ces accusations sont apparues tardivement dans la campagne présidentielle, suggérant une possible motivation politique.
Cette controverse a alimenté le débat sur la nécessaire transparence des parcours professionnels des responsables politiques et sur les “portes tournantes” entre secteur privé et fonctions publiques.
Elle a également contribué à renforcer, chez une partie de l’opinion, l’image d’Emmanuel Macron comme représentant des intérêts de la finance internationale, un reproche récurrent de ses opposants politiques.
Cette polémique, parmi d’autres, a participé à la réflexion sur le renforcement des règles encadrant le lobbying en France. La loi Sapin II, adoptée en 2016, a instauré un registre des représentants d’intérêts, mais les débats persistent sur la nécessité d’aller plus loin dans la réglementation et la transparence des activités d’influence.
Le Monde analyse les allégations concernant de supposés contrats de lobbying négociés par Emmanuel Macron en Amérique latine.
Voir la sourceMediapart enquête sur la carrière d'Emmanuel Macron chez Rothschild et ses activités en Amérique latine.
Voir la sourceFrance Info rapporte les démentis de l'ancien président colombien Juan Manuel Santos concernant d'éventuels contrats de lobbying avec Emmanuel Macron.
Voir la sourceLe Figaro rapporte les démentis d'Emmanuel Macron concernant les accusations de contrats de lobbying en Amérique latine.
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