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Une soirée organisée à Las Vegas en 2016 pour promouvoir la French Tech avec Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, a fait l'objet d'une enquête pour soupçons de favoritisme.
Le 6 janvier 2016, une soirée de promotion de la “French Tech” est organisée à Las Vegas pendant le Consumer Electronics Show (CES), un salon international de l’électronique. L’événement, auquel participe Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, est organisé par Business France, organisme public chargé de l’internationalisation de l’économie française.
Cette soirée, qui a coûté environ 380 000 euros, est confiée sans appel d’offres à l’agence Havas, ce qui suscite des interrogations sur le respect des règles de la commande publique.
En mars 2017, en pleine campagne présidentielle où Emmanuel Macron est candidat, le Parquet national financier (PNF) ouvre une enquête préliminaire pour “favoritisme” et “recel de favoritisme” concernant l’organisation de cet événement.
L’enquête fait suite à un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui relève des “dysfonctionnements”, notamment l’absence de mise en concurrence et de formalisation contractuelle pour une prestation dépassant les seuils réglementaires.
Business France justifie l’absence d’appel d’offres par l’urgence dans laquelle l’événement a dû être organisé, arguant que la demande a été formulée tardivement par le cabinet du ministre.
L’enquête vise à déterminer les responsabilités dans cette affaire, notamment celles de la direction de Business France, alors dirigée par Muriel Pénicaud, devenue ministre du Travail sous la présidence d’Emmanuel Macron en 2017.
Emmanuel Macron n’est pas personnellement mis en cause dans cette enquête, les investigations portant sur les conditions d’attribution du marché et non sur son rôle en tant que ministre. Son entourage affirme qu’il n’était “ni partie prenante ni décisionnaire dans cette procédure”.
En novembre 2019, Muriel Pénicaud est placée sous le statut de témoin assisté, ce qui signifie que les juges n’ont pas réuni suffisamment d’indices graves ou concordants pour la mettre en examen.
En juin 2021, l’enquête aboutit à un non-lieu général. Les juges d’instruction estiment que les dysfonctionnements constatés ne suffisent pas à caractériser une intention délibérée de favoriser Havas.
Bien que l’affaire se soit soldée par un non-lieu, elle a alimenté les critiques sur les liens entre Emmanuel Macron et le monde des affaires, certains y voyant l’illustration d’une conception désinvolte de l’usage des fonds publics.
L’affaire a également été utilisée par ses opposants politiques pour contester son image de “renouvellement” de la vie politique française, en suggérant que sa pratique du pouvoir s’inscrivait dans la continuité de pratiques contestables.
Le Monde révèle l'ouverture d'une enquête préliminaire concernant l'organisation de la soirée à Las Vegas avec Emmanuel Macron.
Voir la sourceRapport officiel de l'IGF pointant des dysfonctionnements dans l'organisation de l'événement.
Voir la sourceFrance Info décrypte l'affaire Business France et les enjeux des soupçons de favoritisme autour de la soirée à Las Vegas.
Voir la sourceLe Monde rapporte le placement sous statut de témoin assisté de Muriel Pénicaud dans le cadre de l'enquête sur l'organisation de la soirée à Las Vegas.
Voir la sourceLe Figaro annonce le non-lieu général dans l'affaire Business France concernant l'organisation de la soirée à Las Vegas.
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