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Marine Le Pen a publié sur Twitter des photos d'exécutions de l'État islamique, ce qui a conduit à la levée de son immunité parlementaire et à des poursuites judiciaires.
Le 16 décembre 2015, Marine Le Pen publie sur son compte Twitter trois images violentes montrant des exécutions commises par l’organisation terroriste État islamique (Daech). Parmi ces images figurait celle du corps décapité du journaliste américain James Foley, otage exécuté en août 2014.
Ces publications font suite aux propos du journaliste Jean-Jacques Bourdin qui avait établi un parallèle entre le Front National et Daech. Marine Le Pen réagit alors en publiant ces images avec la légende : “Daech, c’est ça !”.
Cette publication suscite de nombreuses réactions indignées, notamment de la famille de James Foley, qui dénonce l’instrumentalisation de la mort de leur fils à des fins politiques.
Le parquet de Nanterre ouvre une enquête pour “diffusion d’images violentes” le jour même. Marine Le Pen est poursuivie pour “diffusion d’images violentes de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine”, un délit passible de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Pour pouvoir poursuivre Marine Le Pen, alors députée européenne, la justice française demande la levée de son immunité parlementaire. Le 2 mars 2017, le Parlement européen vote la levée de cette immunité, permettant à la justice française de continuer ses poursuites.
Marine Le Pen a toujours défendu sa démarche, expliquant vouloir montrer la réalité de l’horreur de Daech et dénoncer ce qu’elle considère comme une comparaison insultante entre son parti et l’organisation terroriste.
Elle a également dénoncé ce qu’elle perçoit comme une atteinte à sa liberté d’expression et une persécution judiciaire à caractère politique.
Le 1er mars 2018, Marine Le Pen est mise en examen pour “diffusion d’images violentes”. Durant l’instruction, ses avocats ont tenté, sans succès, de faire annuler les poursuites en invoquant l’immunité parlementaire liée à son mandat de députée et la liberté d’expression.
Le 15 février 2023, la cour d’appel de Versailles confirme le non-lieu prononcé en première instance dans cette affaire, considérant que le délit reproché n’était pas constitué et que la publication relevait d’un “droit d’informer” en réponse à des propos qu’elle jugeait diffamatoires.
Le Monde rapporte la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen suite à la publication de photos d'exécutions de l'État islamique sur Twitter.
Voir la sourceMediapart couvre la mise en examen de Marine Le Pen pour diffusion d'images violentes suite à la publication des photos d'exécutions sur Twitter.
Voir la sourceFrance Info rapporte la relaxe de Marine Le Pen dans l'affaire des photos d'exécutions de l'État islamique publiées sur Twitter.
Voir la sourceLe Figaro rapporte la confirmation en appel de la relaxe de Marine Le Pen dans l'affaire des photos d'exécutions de l'État islamique.
Voir la sourceJugement officiel du tribunal correctionnel de Nanterre relaxant Marine Le Pen pour la publication des photos d'exécutions de l'État islamique sur Twitter.
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