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Marine Le Pen est mise en examen pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires du Front National au Parlement européen.
En 2015, le Parlement européen ouvre une enquête sur les conditions d’emploi des assistants parlementaires des eurodéputés Front National (devenu Rassemblement National). Le parquet de Paris ouvre ensuite une information judiciaire en décembre 2016 pour “abus de confiance” et “recel d’abus de confiance”.
L’institution européenne soupçonne le parti d’avoir utilisé des fonds destinés à rémunérer des assistants parlementaires pour financer des emplois de permanents du parti en France, sans lien avec le travail parlementaire européen.
Le 30 juin 2017, Marine Le Pen est mise en examen pour “détournement de fonds publics” et “complicité de détournement de fonds publics”. Le préjudice pour le Parlement européen est estimé à environ 6,8 millions d’euros entre 2009 et 2017.
En tout, plus d’une vingtaine de députés et assistants sont mis en cause dans cette affaire. Parmi eux figure notamment Catherine Griset, cheffe de cabinet de Marine Le Pen et ancienne assistante parlementaire.
En 2018, le Parlement européen obtient de la justice française la saisie conservatoire de 2 millions d’euros de subventions publiques destinées au Rassemblement National, afin de récupérer une partie des sommes potentiellement détournées.
Cette décision a des conséquences financières importantes pour le parti de Marine Le Pen, qui dénonce une “volonté d’assassinat politique”.
Marine Le Pen a toujours contesté ces accusations. Elle affirme que les assistants travaillaient bien pour les eurodéputés et que leurs missions étaient conformes aux règles du Parlement européen.
La présidente du Rassemblement National dénonce une “persécution politique” et une instrumentalisation de la justice contre son parti. Elle argue également que la notion d‘“assistant local” d’un eurodéputé permet légitimement à cette personne de travailler en France.
Après plusieurs années d’instruction, le dossier n’a toujours pas été jugé. Les enquêteurs ont continué à rassembler des preuves concernant l’organisation du travail des assistants parlementaires du Front National au Parlement européen, et la procédure suit son cours.
Le Monde détaille l'affaire des assistants parlementaires européens du Front National et les soupçons qui pèsent sur Marine Le Pen.
Voir la sourceMediapart couvre la mise en examen de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Voir la sourceFrance Info rapporte l'évaluation du préjudice par le Parlement européen dans l'affaire des assistants parlementaires du Front National.
Voir la sourceLe Figaro rapporte la décision de la Cour de justice de l'Union européenne confirmant que Marine Le Pen doit rembourser près de 300 000 euros au Parlement européen.
Voir la sourceRapport officiel du Parlement européen détaillant les irrégularités constatées dans l'emploi des assistants parlementaires du Front National.
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